
Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’action 2021, le Réseau Syndical National pour la Migration (RESYNAM) au Togo a organisé le jeudi 30 décembre 2021 à Lomé un atelier de formation à l’endroit d’une vingtaine de responsables syndicaux venus des centrales syndicales du pays. Cet atelier portant sur la rédaction de rapport alternatif vise d’abord à amener les membres du réseau à comprendre l’utilité de la production de ce type de rapport sur les droits de l'Homme et à les outiller sur la méthodologie de son élaboration et de sa publication. Il a été question ensuite de mettre en place une équipe pour la collecte d’informations et l’élaboration d’un plan d’action pour la production d’un rapport alternatif sur le droit des travailleurs et travailleuses migrants au Togo.
Deux équipes ont été mises en place à la suite de cet atelier et sont chargées d'aller recueillir des informations sur le terrain pour l'élaboration du rapport alternatif sur les droits des travailleurs et travailleuses migrants au Togo.

En ouvrant les travaux, le Secrétaire Général de la CSTT, Point focal du RESYNAM-TOGO a rappelé qu’en 2019, lors de la célébration de la Journée internationale des migrants, l’organisation avait organisé un atelier de formation sur : « La méthodologie d’élaboration du rapport alternatif sur les droits des travailleurs migrants au Togo ». D’après lui, ce premier atelier était une occasion pour permettre aux organisations syndicales à travers le RESYNAM-TOGO de comprendre ce qu’est un rapport alternatif et son importance dans la défense des droits des migrants.
« Aujourd’hui, il est question de se préparer pour passer à l’action. Et pour le faire, il faut une fois encore renforcer les capacités des responsables syndicaux sur la thématique en rappelant par manière introductive ce que c’est qu’un rapport alternatif, son utilité, la méthodologie de sa rédaction et comment l’utiliser pour promouvoir et protéger les droits des migrants », a déclaré Emmanuel Agbenou avant d’ajouter que les travailleurs migrants sont légions au Togo et sont souvent « des gens qui travaillent souvent sans contrat, ils n’ont pas la protection sociale, le salaire même est dérisoire, ils n’adhèrent pas généralement à nos syndicats locaux »
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