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Face à la vie chère et aux inégalités sociales : L'appel des femmes syndicalistes togolaises


Le Réseau des Comités des Femmes Syndicalistes du Togo RECOFET a organisé le vendredi 9 septembre 2022 à Lomé une campagne de sensibilisation "Sur les inégalités sociales et la nécessité d'un nouveau contrat social". Cette rencontre a réuni plus de 200 participants et participants issus des sept centrales syndicales togolaises, des Organisations de la société civile et des organes de presse avec le soutien de la CSI AFRIQUE et OXFAM.





Au cours des échanges, les participantes et participants ont dénoncé les inégalités sociales dont elles sont victimes à la suite de la crise sanitaire liée à la Covid-19 mais aussi celle alimentaire liée à la vie chère.


Dans une déclaration publiée à la suite de cette journée d’action, ces femmes ont relevé les effets néfastes des crises socio-économiques et de la Covid-19 sur les économies des pays en développement et particulièrement celle du Togo, avec de grave répercussion sur les femmes et les familles. Ces crises ont alourdi les dettes conduisant ainsi les gouvernements à revoir leurs politiques budgétaires, notent-elles.


La déclaration dénonce en outre la réduction des financements des services sociaux, le gel des revenus et émoluments connexes des travailleurs, l’augmentation drastique des impôts et taxes dans le cadre des mesures fiscales destinées à juguler la dette énorme sans cesse croissante.

Au Togo, ces mesures ont rendu plus endémiques la pauvreté, la misère et les inégalités de toutes sortes à l’endroit des travailleurs de tous les secteurs d’activités des femmes, des ménages et de toute la population.

« En cette période post-Covid, il y a des inégalités en défaveur des femmes entre autres, les différentes mesures prises par les gouvernements ou les institutions internationales. La diminution des budgets dans les secteurs sociaux ont appauvri les femmes. Ce qui fait que la pauvreté a augmenté après le passage de la Covid même si les effets perdurent encore », a déclaré Mme Claudine Akakpo, présidente du RECOFET.


Les femmes du RECOFET ont donc exprimé leur ras-le-bol face à la dégradation de leur pouvoir d’achat, ainsi que la détérioration du panier de la ménagère et en appellent au gouvernement pour la prise en charge des soins d’urgence dans les structures de santé public.

« Nous appelons le gouvernement à diminuer les mesures draconiennes, prendre des mesures d’accompagnement pour soutenir la population en ce qui concerne la vie chère, les mesures de protection sociale pour que les femmes puissent accéder aux soins de santé et à l’éducation », a estimé la présidente du RECOFET» ont elles lancé.


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